jeudi 12 juin 2014

Comment se porte l’économie Américaine ?

 Historique

Dès 1728, le déplacement des européens à travers la révolution industrielle a permis aux Etats Unis d’Amérique de développer son économie. En 1920, cette économie se voit renforcée  dans les industries lors de la deuxième révolution et soutenue par la première guerre mondiale. Les Etats Unies d’Amérique faisait parti des alliés, mais leurs territoires n’a pas connu le théâtre  de la guerre comme fut le cas des pays Européens. La crise de 1929 ne fera que le ralentir. Le même scénario lors de la deuxième guerre mondiale va lui permettre de dominer le monde. Même l’attaque des japonais de Pearl Habor ne s’est pas ressentir sur l’économie. Ils furent le financeur numéro un du monde par Les tonnes de lingots d’or emmagasinés qui faisait les 2/3 du stock mondial. Etant le fournisseur du monde, il développe les secteurs de son économie tels que l’agriculture, l’élevage, et l’industrialisation. Ainsi ils imposent un nouveau système monétaire, donnant valeur au dollar contrairement à d’autres unités monétaires. Il devenait à cet effet la monnaie la plus forte du monde.
En 1950 le PIB des Etats Unies était 27,3%, soit 1 455 milliards de dollars internationaux.  La masse monétaire M2 en janvier 1960 était de 298,2 milliards de dollars; en janvier 1970, il est de 589,6 milliards et en janvier 1980 de 1 482,7 milliard. Pendant 10 ans, l’économie n’a souffert d’aucune instabilité.  De 5,2% en moyen  en 2000 est montée  en 2008.
En 2008 le monde a connu une crise financière qui prit naissance  en 2007 aux Etats Unis.
Les causes de la crise
Les prêts Hypothécaires furent l’élément majeur du déclenchement de la crise. Les banques américaines  faisaient  des prêts  pas avec l’argent déposés pas l’emprunteur mais avec des promesses de remboursements. L’incapacité du payement de ses prêts engage la perte de ses biens tels que la maison, la voiture. Mais arrivé à un certain moment  le taux des prêts  était supérieur au taux du payement du dépôt. Ces dépôts  se font en métaux précieux  et autres objets  de valeurs. Avec la montée des rumeurs de ce fait, plusieurs déposants fortunés sont venus réclamés leurs  métaux et objets de valeurs. Ainsi les banques s’écroulent créant une très grande fausse dans l’économie.
Mise à part les banques d’autres facteurs ont  contribué à cette crise.
·         Le transfert des actifs des banques au marché
·         la création d'actifs complexes et opaques
·         l’incapacité des agences de notation à évaluer les risques des actifs
·         l’application de normes comptables dite de « faire value »
·          les défaillances des régulateurs et des superviseurs à corriger les failles dans un contexte où la finance est largement "déréglementée" et mondialiser.
·         Le déséquilibre de la balance commerciale américain qui les avait poussé à emprunter  des sommes colossales chez le chinois, japonais et aux pays pétroliers.
On parlera de l’endettement des États Unies. La dette publique sera évaluée à plus de 150 000 milliards de dollars avec un taux de chômage de plus de 10%.  Le Fonds monétaire international (FMI) avait estimé que la dette publique des États-Unis devrait atteindre 100 % du PIB à la fin de l'année 2008, 105 % en 2012, et continuer de progresser jusqu'à 115 % en 2016.

La résolution de la crise

Pour rééquilibrer l’économie mondiale, un plan de sauvetage a été lancé aux États Unis, en Europe et dans d’autres pays du monde. Les Etats Unis lancent le plan Paulson. Le président Barack Obama fait voter par le congrès 825 milliards de dollars sur une période de deux ans pour la relance de l’économie. Un plan dont les acteurs seront les banques et le gouvernement. Le gouvernement décide d’aider les banques afin de les apurer de leurs actifs toxiques. Pour permettre l’efficacité du plan le président opte pour l’investissement dans des secteurs comme l’éducation, l’énergie et les nouvelles infrastructures.

La reprise


Aux États-Unis, le PIB a progressé de 0,9 % au cours du troisième trimestre 2009 à 3,2%. Les économistes font une estimation de la croissance de l’année 2014  entre 2,8% et 3,2%. On constate également une réduction miraculeuse du taux de chômage de 6,6%.

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